Source : extraits du livre « La bonne pratique des 5 tibétains » de Jean-Louis Abrassart
Si la principale cause de mortalité dans les pays en voie de développement reste la malnutrition, dans les pays développés ce sont essentiellement le cancer et les troubles cardiovasculaires qui réduisent la durée de vie. Ils totalisent à eux deux plus de 50% de la mortalité. Toutes les recherches s’accordent pour dire que les causes principales de ces deux fléaux sont la qualité de la nourriture et le déficit en activité physique. Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont démontré que notre espérance de vie augmente de quatorze ans en fonction des quatre facteurs ci-dessous :
- Absence de consommation de tabac
- Consommation maximale d’un demi-verre de vin par jour
- Pratique d’au moins une demi-heure d’exercice physique par jour
- Consommation d’au moins 5 fruits et légumes par jour.
Cette importance de la nourriture dans la longévité est confirmée par la présence chez 30% des centenaires – contre 10% pour l’ensemble de la population – du gène Mathusalem, un gène qui leur permet de digérer plus efficacement les graisses et les sucres et les rend moins sensibles aux problèmes cardiaques. Une personne sur trois en France est en surpoids et plus de 10% sont obèses. Elles présentent de 20 à 40% de plus de risques d’être sujettes au cancer, au diabète et aux problèmes cardiaques.
La sédentarité propre à nos modes de vie est l’autre cause principale de la mortalité. L’Organisation Mondiale de la Santé nous recommande une demi-heure de marche active par jour. La pratique d’exercices physiques modérés et progressifs diminue d’environ 25% le risque des mêmes maladies et donc augmente d’autant notre longévité.
Enfin, une étude américaine montre que notre longévité dépend de la qualité de l’air que nous respirons : un air sain augmenterait de 15% notre espérance de vie.