Source : extraits du livre « La bonne pratique des 5 tibétains », de Jean-Louis Abrassart
A notre corps physique se superpose un corps subtil de nature énergétique dont le rayonnement se manifeste par ce qui est communément appelé notre aura.
Dans la tradition tibétaine, les chakras, terme qui signifie en sanscrit roue, et les canaux d’énergie, les nadis en sanscrit, font partie de l’enseignement ésotérique transmis par voie orale.
Au centre de ce corps, l’énergie circule d’abord principalement dans un canal central, ou canal de vie (sushuma en sanscrit), et dans deux canaux latéraux (ida et pingala en sanscrit). Le long de cet axe central s’échelonnent des centres privilégiés d’énergie : selon les exercices et les méditations, les tibétains font référence à cinq, six ou sept chakras avec des couleurs associées différentes, la référence à cinq chakras principaux étant la plus courante pour les exercices physiques.
Les chakras sont la contrepartie dans le corps énergétique des glandes endocrines. Dans ce système à 5 chakras, le premier chakra se localise à la base de la colonne vertébrale (glandes sexuelles), le second dans l’abdomen (surrénales), le troisième au niveau du cœur (thymus), le quatrième à la gorge (thyroïde) et le cinquième au centre de la tête (hypophyse, phypothalamus et épiphyse). De ces chakras sont issus comme les rayons d’une roue de nadis qui diffusent l’énergie dans tout le corps. Des chakras secondaires se situent au niveau des articulations des membres, trois dans les bras (épaules, coudes, poignets) et trois dans les jambes (hanches, genoux et chevilles).
Commenter cet article