Photo d'un moine tibétain (source: http://s2.lemde.fr/image/2012/11/15/534x267/1791311_3_9077_un-moine-bouddhiste-tibetain-a-tongren-le_4b06e7a4bd6231b676bd05edfdff4a84.jpg)
Dans la conception tibétaine, la maladie naît, entre autres choses, d’un déséquilibre entre les éléments composant le corps de l’être humain et son état psychique. Ce déséquilibre est dû aux trois poisons que sont l’avidité, la haine et l’ignorance. Le médecin ne soigne pas seulement la maladie, mais la personne dans son ensemble, selon une approche holistique. Son rôle est d’aider le patient à rétablir l’équilibre par un changement de style de vie ou d’alimentation, ou par la prise de médicaments.
Le bouddhisme peut être une aide pour le malade, mais les remèdes se basent sur des substances, pas sur la foi. Le 80% des composants des médicaments sert à combattre la maladie, et le 20% à rendre la thérapie supportable.