L'open data a pour objectif de favoriser les entreprises privées du numérique et de concevoir des programmes de prévention par le traitement massive de données de santé et par l'utilisation de l'intelligence artificielle.
L'open data est le futur de la médecine et de la santé publique technicienne.
Site de l'open data du gouvernement français:
Data.gouv - Thème: santé et social
https://www.data.gouv.fr/fr/topics/sante-et-social/
Données épidémiologiques de santé
https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=home
Bases de données en santé publique:
https://epidemiologie-france.aviesan.fr/epidemiologie-france/catalogue
Banque de données en santé publique:
Observatoire régional de santé - Ile de France
http://www.ors-idf.org/index.php/fr/cartes-et-chiffres-de-sante
Eurocompar
http://www.eurocompar.eu/france.10.country.htm
Base de données de l'observatoire mondial de la santé
http://www.who.int/gho/database/fr/
Données de l'OCDE
Eurostat
Data.gouv - décès par cause
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/deces-par-cause/
Statistiques du ministère de l'environnement
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/
Statistiques mondiales
http://www.statistiques-mondiales.com/
Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES)
Données de la banque mondiale
http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.CDRT.IN
Données de l'Institut national du cancer
Cause de décès - base de données CPIDC
http://www.cepidc.inserm.fr/inserm/html/index2.htm
INSEE - décès, mortalité, espérance de vie
http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=2&sous_theme=4&nivgeo=0&type=2&produit=OK
INSEE - bases de données
http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/
Données institut national d'études démographiques (INED)
https://www.ined.fr/fr/publications/donnees-statistiques/
DREES - santé, protection sociale
http://www.data.drees.sante.gouv.fr/ReportFolders/reportFolders.aspx?sCS_referer=&sCS_ChosenLang=fr
Bases de données et outils - Institut de veille sanitaire (InVS)
http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/Bases-de-donnees-et-outils
La sécurité sociale - améli
Données statistiques
http://www.ameli.fr/l-assurance-maladie/statistiques-et-publications/donnees-statistiques/index.php
Etudes en santé publique
Cartographie des pathologies et des dépenses
SNIIRAM
Numérique, intelligence artificielle et évolution de la société
Entre les discours sur le travail que vous proférez et les preuves objectives, un gouffre s’est creusé. Les tâches les plus variées nous échappent chaque jour au profit des machines, et pourtant vous érigez encore l’emploi en garant de tous nos droits et de notre bonheur. Aujourd’hui, votre discours a perdu le ton enjoué du siècle dernier et s’est teinté d’intonations culpabilisantes, moralisatrices, prescriptrices. Il faut travailler à tout prix, dites vous, car l’effort mène au salut psychologique et social tandis que l’inactivité condamne notre société à l’assistanat permanent.
La vision politique de la société industrialiste est enfermée dans une logique héritée du XIXe siècle : gestion de la rareté, concentration sur les processus de production et de distribution, spécialisation des tâches, contrôle et programmation des activités. Pourtant, aujourd’hui, la gestion de l’abondance, de l’obsolescence, l’importance de la transaction, le pilotage et la catalyse sont l’essence même de la société numérique collaborative. Il convient donc de favoriser tout ce qui améliore la densité des interactions et des transactions : désynchronisation des tâches dans le temps, délocalisation des activités, réorganisation des lieux de travail, diversification des fonctions, valorisation de l’expérience.
La pensée cartésienne, analytique, linéaire, séquentielle et proportionnelle, partagée par tant de politiques et d’industriels formés aux mathématiques et au droit, appartient à l’ancien paradigme. La culture de la complexité, qui est partie intégrante du nouveau paradigme, se réfère à la pensée systémique, au non-linéaire, au multidimensionnel et à la culture numérique transgénérationnelle. Elle intègre la dynamique due aux effets d’amplification.
Des personnes ont compris que l’évolution exponentielle allait conduire les machines à devenir de plus en plus intelligentes, et les robots de plus en plus interdépendants. Elles imaginent même qu’ils seront capables de s’autoreproduire et de se co-éduquer, atteignant le point de singularité. Il s’agit d’un point qui se situe autour de 2040-2050 et à partir duquel les machines deviendraient plus intelligentes que les humains. Elles seraient alors non plus de simples assistants ou outils, mais pourraient constituer un facteur déterminant de l’évolution de l’humanité.
Cependant, ces pionniers ont tort de penser que les mutations biologiques du cerveau se feront beaucoup plus lentement que les évolutions des ordinateurs et des robots. Cette erreur s’explique par le fait qu’ils n’ont pas encore intégré l’approche biologique résultant du mariage de la biologie et de l’informatique. Ils n’ont pas saisi l’opportunité d’une association entre les cerveaux humains, les robots et l’IA : intégrés dans un tout, ils peuvent former une sorte d’organisme vivant. Même composé de biologique, de mécanique, d’électronique et de numérique, cet organisme hybride cerveaux/robots reste vivant et susceptible d’une évolution exponentielle elle-même aussi rapide, sinon plus, que celle des ordinateurs et des robots.
L’alternative est la suivante : ou bien le pouvoir nous échappe parce qu’il est récupéré par l’IA et les robots, ou bien nous devenons de plus en plus puissants et efficaces, mais de moins en moins humains. C’est la brèche entrouverte par les adeptes du transhumanisme.
Stephen hawking a déclaré que nous devions développer au plus vite des techniques rendant possible une connexion directe entre le cerveau et l’ordinateur afin que les cerveaux artificiels contribuent à l’intelligence humaine au lieu de s’y opposer.
Il a alerté l’humanité sur les dangers de l’IA, qui risquant de dépasser celle des êtres humains d’ici à quelques décennies, menace de les faire disparaitre.
La représentation graphique d’informations en temps réel va devenir un outil quotidien sociétal.
Nous nous dirigeons vers des sociétés de la connaissance. Au cours des dix à quinze prochaines années, l’échange matériel va se poursuivre et être complété par l’échange des connaissances, de savoir-faire et d’informations.